Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a assisté ce dimanche 14 mars 2021 à Ouagadougou, à la cérémonie officielle de célébration des cent ans de l’Eglise des Assemblées de Dieu (AD) du Burkina Faso. Placé sous le thème « Retournons à nos fondamentaux », cet événement a réuni des centaines de fidèles protestants, et a été marqué notamment par des prières, des chants et louanges, des décorations de personnalités, la visite d’un musée sur l’histoire des AD et une plantation d’arbres. Au nombre des invités de marque, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, des membres de son Gouvernement, ainsi que des délégations étrangères.
Le 1er janvier 2021, l’Eglise des Assemblées de Dieu a eu cent ans d’existence dans notre pays. De nombreuses activités ont marqué la commémoration de cet événement important depuis cette date : on peut citer entre autres, l’inauguration du Siège national des Assemblées de Dieu et de nouveaux temples dans certains quartiers de Ouagadougou, l’organisation de jeux bibliques inter églises, de séances de prières et de louanges. Une autre activité comme « la route de la mission » a permis d’aller de ville en ville, dans les premiers lieux où les missionnaires ont séjourné, pour remercier les autorités coutumières et administratives.
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a assisté ce dimanche 14 mars dans la matinée, à la cérémonie officielle de clôture des activités marquant la célébration du centenaire des Assemblées de Dieu, tout comme le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré et plusieurs membres du Gouvernement.
Selon le Chef de l’Etat, il est tout à fait normal qu’à l’occasion d’une telle célébration, il puisse être présent, pour marquer sa solidarité, et prier le Dieu Tout-Puissant, pour qu’il donne aux membres de cette communauté religieuse, la force, le courage et l’engagement, pour pouvoir poursuivre l’évangélisation des Burkinabè, les prières et toutes les actions humanitaires qu’ils mènent dans notre pays.
« Cent ans, c’est une période où il faut avoir un devoir de mémoire pour ceux qui ont amené l’évangélisation au Burkina Faso, ceux qui continuent cette mission, et également pour tout ce que les Assemblées de Dieu ont pu faire dans notre pays, en matière d’éducation, de santé, etc. C’est aussi un moment de voir l’avenir, parce que ce qui est déjà fait, c’est ce que nous constatons, mais il reste encore à poursuivre l’évangélisation, l’ensemble des chantiers pour lesquels ils se sont engagés pour soulager le peuple burkinabè de façon générale », a déclaré Roch Marc Christian Kaboré, à l’issue de la cérémonie.
Pour le président de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) du Burkina Faso, le pasteur Henri Yé, l’église protestante burkinabè a atteint sa maturité. De son avis, les AD doivent à présent s’interroger sur ce qu’ils ont fait durant ces cent ans, mais aussi ce qui constitue leurs forces et leurs faiblesses. « Il reste encore beaucoup à faire, car de nombreux villages n’ont pas encore reçu l’évangile », a rappelé le pasteur. Il a donc souhaité que d’ici à une dizaine d’années, toutes les localités de notre pays soient touchées par la Bonne Nouvelle.
On peut retenir que l’histoire de l’implantation de l’Eglise des Assemblées de Dieu au Burkina Faso a commencé le 1er janvier 1921, avec l’arrivée à Ouagadougou, de six missionnaires américains. Accueillis par le Mogho Naaba Koom, celui-ci les autorisa à commencer la mission qui leur a été confiée. Ainsi fut créée la première station missionnaire de l’Eglise des Assemblées de Dieu de la Haute-Volta, aujourd’hui, Burkina Faso.
Par la suite, les missionnaires américains, appuyés par d’autres venus d’Europe, se dirigent vers diverses localités du pays. Ainsi, l’évangile est annoncé à Kaya, Yako et Tenkodogo, respectivement en 1923, 1924, et en 1930. La Bonne Nouvelle arrive à Boulsa en 1933, à Ouahigouya en 1934, à Koudougou et à Bagré en 1935, à Ténado en 1936.