L’évangélisation en Haute-Volta, actuel Burkina Faso, se passa dans la première moitié du XXe siècle. Suite à un appel prophétique lancé aux États-Unis, des missionnaires firent le voyage jusqu’au cœur de l’Afrique de l’Ouest, dans une région jadis inconnue. En 1920, le révérend Wilbur Taylor vint à Ouagadougou pour une prospection.
Quelques temps après, une mission protestante fut dépêchée en vue de créer la Mission américaine des Assemblées de Dieu en Haute-Volta. Cette mission était constituée de six missionnaires, dont deux couples, à savoir Harry et Grace Wright ; Elbert et Mary Leeper et de deux demoiselles qui furent Margaret Peoples et Jennie Farnsworth.
L’équipe, conduite par le révérend Harry Wright ayant déjà une expérience en terre africaine, passa par plusieurs pays comme la Sierra Leone, le Sénégal, la Guinée, le Mali avant d’atteindre Ouagadougou.
Ils longèrent la côte à bord d’un courrier anglais, de Freetown, en Sierra Leone, jusqu’à Conakry, en Guinée. Ils continuèrent par la voie ferrée et passèrent ensuite par le fleuve Niger jusqu’à Bamako, au Mali, l’ex Soudan français. De Bamako, ils continuèrent à Mopti, au Nord du Mali. Le voyage jusqu’à Ouagadougou se fit dans des conditions très difficiles : fatigue, faim, soif, infections, maladies, terrains accidentés, durée des trajets, moyens de transport peu commodes, etc. Les missionnaires arrivèrent à Ouagadougou le 1er Janvier 1921.
Arrivée à Ouagadougou, la mission s’entretint avec les autorités coutumières, notamment le Mogho Naaba Koom, et les responsables de l’administration coloniale. Elle obtint un terrain à la périphérie de la ville, à Gounghin, pour implanter la Mission américaine des Assemblées de Dieu en Haute-Volta et construisit les premiers bâtiments avec l’aide des Burkinabè.
Ainsi naquit la première mission et la première église évangélique en Haute-Volta. D’années en années, de nombreuses personnes donnèrent leur vie à Christ et les Assemblées de Dieu s’enracinaient peu à peu jusqu’à l’époque de l’indépendance de la Haute-Volta.
Après l’indépendance, l’Église nationale, au fil des évolutions, mit en place des structures pour s’occuper de certains ministères et pour cheminer vers le développement holistique. Au nombre de ces structures, il y a celle s’occupant de la jeunesse, des femmes, des hommes mais aussi des enfants. En ce qui concerne la dernière citée, il convient de retracer son parcours à travers l’historique du ministère parmi les enfants.
